Pendant six ans lorsque j’habitais à Singapour, l'encre de chine sur papier blanc était une constante de mon travail: le noir et le blanc étaient mes seules outils chromatiques. En arrivant en France, ma participation à la Biennale Populaire de Bourg en Bresse et à la Biennale de Lions, ont permit de m'initier à la peinture sur sculpture de grand format et bien évidement les détails en blanc et noir menaient toujours la partie.

Cependant, après mon arrivée en France la couleur revient doucement par le biais de l'encre dorée et les couleurs de papiers peint de récupération. Si bien l’émerveillement face aux choses banales, voir insignifiants de la vie courante est une source inépuisable, le pigment dorée est un moyen de de-contextualiser certains sujets anodins pour les valoriser.

Le questionnement sur l'importance de la charge référentielle qui porte chaque image figurative est toujours posé dans mon travail. La nourriture et les petits objets et personnages du quotidien sont des sujets qui me permettent d'aborder de façon cohérente ce jeu entre référence, figuration et contexte.